La population de la France : des perspectives revues à la baisse
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L’Institut national de la statistique et des études économiques a récemment diffusé de nouvelles perspectives de population pour la France couvrant la période allant du 1er janvier 2021 au 1er janvier 2070. Comme les précédentes, ces perspectives résultent de jeux d’hypothèses sur les trois composantes – fécondité, mortalité, migrations – qui conditionnent, outre la structure par sexe et par âge initiale, l’évolution de la population. Mais, intégrant les tendances les plus récentes (déclin continu et substantiel depuis 2010 de la fécondité ; tassement, hors effet de la pandémie de Covid-19, des gains de durée de vie moyenne), les hypothèses qui les fondent s’avèrent beaucoup moins optimistes. Ainsi, pour la fécondité, la plage de variation nouvellement anticipée se révèle très proche de celle imaginée en 1995 lorsque l’indicateur conjoncturel de fécondité enregistrait un de ses plus bas niveaux (1,7 enfant en moyenne par femme) depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale. Alain Parant fait ici le point sur ces nouvelles perspectives démographiques.
N.B. / erratum : cette analyse a été corrigée et mise à jour le 16 juin 2022. Les corrections concernaient la partie intitulée « Le vieillissement affermi », page 4 et première colonne de la page 6, ainsi que le graphique 4 page 5.