“La compétitivité est devenue un credo, l’évangile de cette fin de siècle” écrit Riccardo Petrella qui dénonce énergiquement le culte que lui vouent nos contemporains et les effets pervers qui en résulteraient. En effet, souligne-t-il, le culte de la performance économique, attisé par une compétition mondiale sans merci n’est plus seulement l’apanage des entreprises, il s’impose aux Etats-Unis désormais plus complices du jeu que garants du bien commun. Il entraîne un démantèlement du contrat social et finalement le sacrifice de nos droits les plus fondamentaux.
A travers de ce réquisitoire contre le libéralisme économique ambiant, l’auteur nous interpelle sur les objectifs réels qu’en définitive nous poursuivons et sur la juste place de l’économie dans le processus de développement.
Critique de la compétitivité
Cet article fait partie de la revue Futuribles n° 198, mai 1995