Méfions-nous, écrit Michel Godet, des simplifications abusives telle que celle qui a consisté à imputer la crise au seul choc pétrolier ou à imaginer que nous en sortirions par la seule fée technologique.
Il n’y aura pas, avons-nous souvent écrit, de virage technologique sans virage social. Les entreprises elles-mêmes le reconnaissent aujourd’hui, d’où la vogue dont bénéficient des concepts tels que la flexibilité et le Projet d’entreprise. Point ne suffit de doter les entreprises d’un tel Projet. Encore faut-il que ce Projet s’appuie sur une mobilisation interne par et autour de la vigilance prospective externe.
Le projet d'entreprise : utilité et limites
Cet article fait partie de la revue Futuribles n° 106, jan. 1987