La recherche et le développement est devenue l’un des impératifs majeurs et reconnus dans les pays développés qui y voient, à juste titre, une condition indispensable de la compétitivité de leurs économies. Au contraire, les pays du tiers-monde, malgré les pétitions de principe du plan de Lagos de 1980 et leur potentiel réel de chercheurs, n’accordent que 0,4 % à 0,5 % de leur PNB à la R & D.
Dressant un bilan précis des dépenses de R & D des pays en développement, Mahdi Elmandjra explique leur faiblesse par l’absence de volonté politique autant que par les difficultés d’un financement largement public.
Seules une mobilisation générale des États du tiers-monde et une intensification de la coopération Sud-Sud pour la recherche sont susceptibles d’éviter que se creuse davantage encore l’écart entre pays riches et pays pauvres.
Le soutien financier de la R&D dans les pays du tiers monde
Cet article fait partie de la revue Futuribles n° 104, nov. 1986