La recherche sur le futur traverse actuellement une période d’inactivité et semble même aborder un tournant critique. Si elle veut survivre, il lui faudra se défaire de sa tendance à l’universalité, englobant presque toutes les activités relatives au futur, pour se fixer un rôle unique de synthèse dans un cadre plus large de prévision et de planification. Dans les dix années à venir, la recherche sur le futur doit privilégier le secteur public où les besoins sont les plus importants. Cependant, il convient de faire une séparation nette entre les aspects normatifs de cette recherche (empreints de jugements de valeur) et les aspects analytiques.
Cet article fait partie de la revue Futuribles n° 96, fév. 1986