Les pays industrialisés se caractérisent par une baisse, plus ou moins ancienne mais sensible, de leur taux de fécondité et par un accroissement de l’espérance de vie de leur population. D’où un phénomène de vieillissement naturel, fortement amplifié par l’abaissement de l’âge de la retraite qui marque le début d’une période désormais très longue et artificielle désignée comme la vieillesse. Mais entre 60 et 80 ans les individus changent : les jeunes vieux ne connaissent pas les mêmes problèmes que leurs aînés, qui sont de plus en plus nombreux et dont la charge constitue pour demain un problème majeur.
Allant à l’encontre de quelques idées simplistes et régnantes, Alain Parant souligne ici la diversité des exclus du 3e et 4e âge et met en lumière quelques-unes des conséquences du vieillissement de nos populations et plus particulièrement de leurs membres les plus anciens.