Sur la crise de l’État-protecteur, la revue Futuribles a depuis des années alerté ses lecteurs. Dépassant le stade du diagnostic, elle a régulièrement fait écho aux diverses stratégies qui permettraient de sauvegarder l’acquis sans entraîner une aggravation des déséquilibres financiers et sociaux.
Le sujet est maintenant à l’ordre du jour dans tous les pays occidentaux, y compris en France où d’importantes réformes sont à l’étude notamment sur le financement de la sécurité sociale.
L’article de Chantal Euzeby vient fort opportunément montrer que les modes de financement ne sont pas neutres et que leur réforme peut entraîner de nombreuses conséquences sur le plan des assurances et des inégalités sociales, ainsi que sur la compétitivité des entreprises et la promotion de l’emploi. L’auteur montre ainsi la nécessité d’une réflexion globale permettant de mesurer l’incidence de certaines mesures envisagées sur l’ensemble de la dynamique de notre développement économique et social.