La recherche scientifique n’est pas une panacée. L’irréalisme des théories du ” décollage ” économique du Tiers Monde reposait notamment sur une analyse erronée de l’implantation des transferts technologiques dans les pays en voie de développement. Face à la crise des communautés scientifiques du ” monde pauvre “, Jean-Jacques Salomon préconise ses solutions alternatives.
L’étude de Riccardo Petrella montre qu’il n’y a pas un modèle unique de recherche scientifique dans les pays industrialisé. Il ne saurait donc, à fortiori, y en avoir pour des pays aux situations beaucoup plus contrastées, sans identité commune.
Le succès de la Recherche-Développement dans les pays du Sud dépend moins de la nature de l’investissement que des conditions de son adaptation au milieu local.
Les transferts, pour réussir, doivent s’appuyer sur un savoir-faire transmis par des techniciens de terrain.
Le Tiers Monde a besoin de redéfinir sa politique scientifique et technique en privilégiant la satisfaction des besoins essentiels de ses populations. La diffusion des connaissances techniques peut être le levier fondamental du développement, si elle tient compte des réalités du tissu social.