Nous ne cessons, dans la revue Futuribles, de répéter que « l’avenir ne se prévoit pas, [qu’]il se construit » (Maurice Blondel), que chacun d’entre nous dispose de marges de manoeuvre pour être acteur dans la construction de son avenir. J’estime ainsi que le principal défi, dans toutes les démarches prospectives que nous conduisons, est de convaincre nos partenaires de la nécessité de changer de posture et, plutôt que de considérer qu’ils sont victimes d’un avenir prédéterminé ou imposé par les autres, de considérer qu’ils ont eux-mêmes les moyens d’être les artisans de leur propre devenir.
Bâtir l'avenir
Cet article fait partie de la revue Futuribles n° 374, mai 2011