Dès l’introduction de son propos – et fidèle à ses convictions si bien documentées dans son abondante et parfois iconoclaste œuvre philosophique – Joëlle Zask nous indique le chemin qu’elle va nous faire parcourir dans son dernier essai, à la fois réquisitoire et pamphlétaire. Posant en filigrane la question de savoir à qui profite le crime d’une prétendue antinomie entre nécessité démocratique et urgence écologique, elle interroge d’emblée notre propre système de pensée si ce n’est notre conscience. « La conscience écologique dérive de l’engagement concret des individus dans des expériences à leur portée qui les initient à des relations dialogiques avec des choses et des êtres dont ils convie...