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Essor des petits réacteurs nucléaires modulaires

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Le président Macron a annoncé en février 2022 la relance du nucléaire en France [1], avec le prolongement de la durée de vie des centrales existantes et un programme de six nouveaux réacteurs à eau pressurisée (EPR) – après celui Flamanville qui a pris 10 ans de retard et pourrait éventuellement démarrer au deuxième trimestre 2023 – voire huit autres supplémentaires par la suite. Il veut aussi faire émerger pour l’avenir une autre filière nucléaire, celle des petits réacteurs modulaires (SMR pour Small Modular Reactors) via un appel à projets porté par France 2030 pour un milliard d’euros.

Ces petits réacteurs ne relèvent pas d’une filière ou d’un concept de centrale particulier, ils peuvent être de la génération actuelle ou relever de la prochaine génération de nucléaire (la quatrième [2]) [3]. Ce sont simplement des réacteurs beaucoup plus petits que ceux des centrales actuelles : leur puissance est de 10 à 300 mégawatts (MW) alors que le parc français, par exemple, dispose de réacteurs de 900 à 1 450 MW – l’EPR de Flamanville aura une puissance de 1 600 MW.

De fait, les très petits réacteurs existent depuis des années puisqu’il y a déjà des bâtiments à propulsion nucléaire, comme le porte-avions Charles de Gaulle. L’idée, dans ces petits réacteurs modulaires, est qu’avec une puissance limitée, l’ensemble des composants peut être intégré dans un unique équipement ; ce qui facilite la sûre...

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