Si vous cherchez une bonne dose d’optimisme au milieu de la morosité ambiante, vous la trouverez en lisant ce plaidoyer pour la libération de notre imagination par Rob Hopkins.
Rob Hopkins est l’initiateur du mouvement des villes en transition. En 2005, il créé la première ville en transition à Totnes en Angleterre et en 2007, il lance le Transition Network, un organisme de bienfaisance conçu pour soutenir les nombreuses initiatives de transition émergeant dans le monde. Rob Hopkins tient un blog sur les initiatives de transition. Il est également l’auteur de plusieurs livres sur le sujet, notamment Ils changent le monde ! 1001 initiatives de transition écologique (Paris : Seuil, 2014) et Le Pouvoir d’agir ensemble, ici et maintenant (Arles : Actes Sud, 2015).
Dans Et si…, il tente d’expliquer nos difficultés à penser la transition écologique par une crise de l’imagination. Selon lui, c’est à cause de cette crise de l’imagination qu’il est beaucoup plus facile pour nous de décrire des scénarios négatifs plutôt que positifs, un travers que nous connaissons bien en prospective et contre lequel nous nous efforçons de lutter. En effet, les dystopies ont cette capacité de nous laisser totalement tétanisés du fait de l’importance de la catastrophe, il est donc plus confortable d’imaginer ce monde dans lequel nous sommes passifs face aux événements dramatiques que d’imaginer un monde dans lequel nous avons la capacité de prendre des initiatives pour créer autre chose. Plus nous nous enfonç...