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Exigences sociales et politiques publiques. Le dilemme efficacité et liberté

Cet article fait partie de la revue Futuribles n° 55, mai 1982

Il fut longtemps considéré que l’économique et le social s’épaulaient mutuellement et que les interventions publiques devaient simplement assurer un équitable partage des fruits de la croissance.

Mais depuis le rôle de l’État n’a cessé de s’accroître en proportion de besoins sociaux issus des effets négatifs de la croissance, puis de son déclin. De sorte qu’à sa fonction première de maintient de l’ordre public se sont ajoutées de plus en plus de fonctions, inspirées d’un souci de protection et d’égalité. Cet accroissement des fonctions publiques – sous différentes formes – au profit d’avantages souvent mal perçus, s’est accompagné d’un accroissement des charges fiscales et para-fiscales, ainsi que d’un alourdissement des contraintes publiques et d’une perte d’efficacité : de sorte que si l’on attend tout de l’État , il est en même temps de plus en plus contesté.

Face à cette situation, René Bertrand envisage trois types de mesures : la rationalisation des interventions, la décentralisation et le désengagement partiel de l’État, esquissant ainsi quelques-uns des enjeux auxquels nos États se trouvent aujourd’hui confrontés.

#Décentralisation #État #Libéralisme #Politique sociale
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