Qu’adviendra-t-il de la région méditerranéenne et des relations de l’Europe avec les pays du Sud et de l’Est méditerranéens (PSEM) après ce que l’on désigne comme « le printemps arabe », terme générique recouvrant des évolutions sociopolitiques sans doute différentes d’un pays à l’autre ? Nul assurément n’est à même de prévoir ce qui résultera du renversement en Tunisie du régime de Zine el-Abidine Ben Ali, en Égypte de celui de Hosni Moubarak, a fortiori de la situation extrêmement compliquée du Maroc, de l’Algérie, du Liban, de la Libye, sans même parler ici du Yémen, de la Jordanie, de la Syrie, de la Palestine et d’Israël.
Haute tension en Méditerranée
Cet article fait partie de la revue Futuribles n° 378, oct. 2011