La gestion des matières premières minérales et la crise
Cet article fait partie de la revue Futuribles n° 4, sept.-oct. 1975
Il a suffi en octobre 1973, d’un conflit limité dans l’espace et le temps mais névralgique par sa position géographique et les idéologies confrontées, pour faire éclater la chaudière surchauffée d’une civilisation basée sur l’utilisation intensive de matières premières à des prix ridiculement bas. Si les réactions incohérentes, enregistrées pendant le dernier trimestre de 1973, pouvaient facilement s’expliquer par l’impréparation étonnante des puissances industrielles et par le manque d’esprit prospectif qu’amène souvent la trop grande facilité, il apparaissait pourtant que l’année 1974 devait être révélatrice de l’aptitude des pays développés à utiliser leur savoir pour comprendre et décider des mesures nécessaires.