Dans un contexte de diversification des modes de transport, notamment urbains, une niche à quatre roues, par opposition aux deux-roues qui se sont multipliés, semble prospérer lentement : la voiturette sans permis. Depuis 2017, le marché européen (hors Allemagne) a presque doublé pour ces voitures limitées à 45 kilomètres à l’heure, ne nécessitant pas de permis de conduire. Les ventes sont passées de 24 000 en 2017 à 42 000 en 2021.
La France représente plus de la moitié de ce marché avec 22 700 voiturettes vendues en 2021, contre 13 000 à 15 000 entre 2017 et 2020. Ce n’est pas grand-chose par rapport au marché automobile qui, même en berne en 2021, immatricule plus de 1,6 million de véhicules par an. C’est un marché également encore limité par rapport aux immatriculations des cyclomoteurs – plus de 100 000 en 2020 en France [1]. Mais le marché d’occasion des voitures sans permis a aussi augmenté en volume de 23 % entre 2020 et 2021. La voiture sans permis peut être considérée comme une spécificité française puisque, avant 2020, 30 000 véhicules de ce type étaient produits en France, ...