Cet ouvrage collectif rassemble les contributions d’une quinzaine de ténors de la banque, des fintechs [1] et du conseil, sous la houlette de Jean-Bernard Mateu, secrétaire général du Cercle Turgot et président fondateur d’Arenium Consulting. La préface est de Philippe Dessertine, directeur de l’Institut de haute finance et membre du Haut Conseil des finances publiques. Olivier Klein, directeur général de la BRED-Banque Populaire a rédigé la conclusion. On notera, parmi les auteurs, la présence du monde informatique / intelligence artificielle / télécoms, en la personne de Nicolas Sekkaki, directeur général d’IBM France, et d’Emmanuel Yoo, directeur des systèmes et processus des services financiers d’Orange.
Cet aréopage d’exception s’accorde pour constater que la banque, contrainte par des réglementations internationales de plus en plus sévères, déstabilisée par les technologies de la milliseconde, de l’intelligence artificielle, du big data et de la blockchain, confrontée à une clientèle volage, exigeante et mieux informée, assiégée par une variété de nouveaux concurrents, traverse l’une des plus grandes mutations de son histoire.
Les leçons tirées de la crise des subprimes ont conduit les États à imposer aux banques une série de contraintes destinées à limiter les risques systémiques : coussins contracycliques, ratios de liquidité, mécanisme de bail-in préservant les déposants, encadrement du trading haute fréquence, exercice...