Cet article expose de quelle manière sont établies des projections démographiques et quelles sont les perspectives d’évolution pour la France à l’horizon 2050.
Partant de l’hypothèse d’un solde migratoire nul, G. Calot montre que le taux de mortalité ne devrait guère évoluer au cours des années à venir, et que la population future de la France variera essentiellement en fonction des taux de fécondité, dont une baisse sensible a été enregistrée depuis 1965.
Reprenant les projections établies par l’INSEE sur la base de quatre hypothèses de fécondité, l’auteur montre que la population d’origine française pourrait varier du simple au double d’ici la moitié du siècle prochain et que la structure par âge se déformera plus ou moins rapidement, en tout cas dans les sens du vieillissement entraînant de ce fait une modification importante des rapports entre ” actifs ” et ” inactifs ” à partir de l’an 2000.
Cet article, qui se veut pédagogique, offre une vue très complète des futurs possibles de la population française et – à titre de comparaison – de l’évolution démographique des autres pays européens.