La consommation de produits d’origine animale ne cesse de croître à l’échelle mondiale, et les prévisions de la FAO tablent sur une poursuite de cette tendance, sous l’effet à la fois de la croissance démographique et des changements de comportements alimentaires.
Parallèlement, les ressources disponibles pour produire ces protéines animales, qu’il s’agisse de viande, de produits laitiers ou de poisson, ne sont pas infinies : même s’il est encore possible d’étendre les superficies cultivées et d’améliorer les rendements agricoles, cela ne se ferait pas sans d’énormes investissements ni sans des impacts environnementaux importants.
C’est pourquoi d’autres pistes sont à l’étude pour trouver des sources alternatives de protéines : les algues, les insectes, les microorganismes comme les bactéries et les levures, et même produire de la viande in vitro.
La fabrication de substituts de produits animaux à partir de protéines végétales se développe également (steaks de soja, utilisation de légumineuses, etc.).
Chacune de ces solutions a ses avantages et ses limites, sur lesquels cette note de Pierre Feillet fait le point en présentant les projets de recherche en cours, et en évaluant les perspectives de chacune.
