Les réseaux d’entraide et de solidarité, créés d’abord pour remédier à l’éclatement des structures sociales qu’ engendrait le développement industriel, ont connu un nouvel essor du fait de la crise économique et de la difficulté croissante des instances, publiques et privées, d’assurer la satisfaction des besoins sociaux traditionnels, et a fortiori, des besoins nouveaux d’autonomie avec les autres et avec la nature.
Ces réseaux se sont développés de façon inégale suivant les pays ; Joseph Hubert en dresse un panorama général, tandis que Bernard Eme et Yves Laplume se concentrent sur la France, en attirant notre attention à la fois sur le foisonnement prometteur d’initiatives et en même temps, sur les dangers d’un mouvement en prise à des problèmes de structuration interne et de positionnement par rapport aux instances publiques établies.