L'Europe, dimension obligée de l'environnement
Cet article fait partie de la revue Futuribles n° 89, juin 1985
La dimension européenne des problèmes d’environnement s’est imposée ces dernières années à la conscience des Européens. La dimension communautaire est apparue comme la seule qui permette de traiter les catastrophes écologiques ; mais elle a aussi mis en évidence des clivages nationaux. Les Latins, les Italiens comme les Français, pensent que l’homme est partie intégrante de l’environnement ; ils estiment qu’il n’est pas possible de dire, comme le font les Allemands et Néerlandais, que l’environnement se porterait beaucoup mieux si l’homme n’était pas là. Le problème n’est pas d’éliminer l’homme de la nature en créant un peu partout des sortes de conservatoires ou réserves mais de le réinsérer dans la nature, dans une optique de survie tant de lui-même que des espèces. Je prendrai deux exemples.