La déclaration universelle des Droits de l’Homme associe à juste titre la liberté de l’information et celle de la communication. À quoi servirait-il en effet d’avoir réuni tant d’informations à travers le monde, si elles devaient rester confidentielles et inconnues ? L’information doit donc circuler, elle doit circuler librement, au plus juste coût.
Depuis la nuit des temps, l’information a circulé sous deux formes principales : la parole, la base de la tradition orale, et l’écrit, fondement de la mémoire historique. Mais voici qu’aujourd’hui l’ordinateur s’introduit dans le mécanisme des communications : les centraux téléphoniques, les images de télévision, les téléscripteurs sont gérés par un ordinateur. L’informatique devient donc inséparable de la communication.
L’auteur souligne l’unité des problèmes de la communication et de l’information, et les situe dans la perspective internationale, car le défi des communications modernes se pose aujourd’hui à l’échelle du monde. Il rappelle d’abord pourquoi l’information circule à travers la planète, comment elle circule et revient ensuite sur les enjeux que pose cette circulation et sur les infrastructures qui lui sont nécessaires.