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Nouvelles perspectives sur les maladies neurodégénératives

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Parmi les maladies associées au vieillissement, les maladies neurodégénératives sont particulièrement inquiétantes. Très invalidantes, elles représentent une charge très lourde pour la société. La maladie d’Alzheimer affecte les facultés cognitives tandis que les maladies de Parkinson et de Charcot sont responsables d’un déclin moteur. Toutes sont principalement sporadiques, c’est-à-dire sans origine génétique ou infectieuse, mais leur incidence augmente avec l’âge. Pour la maladie d’Alzheimer, 2 % de la population sont atteints avant 65 ans et 15 % à 80 ans ! L’allongement de la durée de vie provoque une augmentation du nombre des malades. En France, selon l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM), ceux-ci sont actuellement 900 000, mais les prévisions les estiment à plus de deux millions en 2040. Pour les maladies de Parkinson et de Charcot, le nombre de cas actuels est, respectivement, de 200 000 et 6 000.

Signes biologiques et évolution pathologique

Ces maladies se révèlent par des signes cliniques alors que le mal est installé depuis longtemps, parfois des dizaines d’années. Pour ces différentes pathologies, les signes biologiques montrent des similarités. Des neurones disparaissent et des structures anormales apparaissent : plaques séniles et enchevêtrements de filaments dans le cas de la maladie d’Alzheimer ; corps de Lewy dans les neurones de la substance noire dans le cas de la maladie de Parkinson ; dépôts protéiques dans des motoneurones dans le cas de la maladie de Charcot (sclérose lat...

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