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Quelle part pour les protéines alternatives en 2050 ? Panorama de prévisions récentes

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La nécessité de réduire la part des protéines animales dans notre alimentation fait désormais consensus, pour des raisons tant de santé qu’environnementales. Depuis une dizaine d’années, de nouveaux produits à base de protéines végétales sont arrivés sur les marchés, tout d’abord en Amérique du Nord puis en Europe, qui imitent de manière plus réaliste les produits laitiers et les différents types de viande. Ils sont disponibles largement en grande distribution et se développent à présent dans la restauration rapide. Aux États-Unis, berceau des principales start-ups innovantes en la matière, comme Impossible Foods, Beyond Meat ou Just, les substituts végétaux au lait représentaient, en 2020, 15 % du marché du lait, et ceux imitant la viande atteignent 2,7 % du marché de la viande emballée. Leurs ventes augmentent à un rythme rapide : en 2020, + 45 % pour les substituts à la viande et + 20 % pour les alternatives au lait (Good Food Institute). En France, le marché du végétal en grande distribution est passé de 435 millions d’euros en 2019 à 497 millions en 2020.

Cette tendance annonce-t-elle un « pic de la viande » (par analogie avec le pic pétrolier) en Amérique et en Europe, comme l’avance le Boston Consulting Group ?

Divers organismes publient régulièrement des prévisions sur l’évolution de ces alternatives et la part de marché qu’elles pourraient représenter à l’horizon 2030, 2...

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