La croissance des dépenses de santé tire son dynamisme de facteurs tels que le vieillissement, les nouvelles technologies, les comportements de refus de la douleur, sur lesquels l’économiste et le politique n’ont que peu de moyens d’action. Mais elle provient aussi des mécanismes de financement et d’organisation du système de soins qui contribuent souvent à déresponsabiliser les acteurs de santé (malades, médecins, hôpitaux, assurance maladie).
Robert Launois et Pierre Giraud, auteurs d’un livre récent sur les problèmes de santé, analysent dans cet article diverses modalités pour mieux réguler les dépenses de santé.
Santé : l'auto-régulation est-elle un mythe ?
Cet article fait partie de la revue Futuribles n° 105, déc. 1986