Cet ouvrage collectif fait suite à un colloque organisé à l’université de Lausanne en juillet 2014. Regroupant les contributions de plusieurs chercheurs et professeurs d’horizons très divers, il frappe par son interdisciplinarité. Pour preuve, il rassemble des économistes, philosophes, physiciens, juristes, professeurs en psychiatrie, en psychologie et en épistémologie des sciences. Bien que les approches soient très différentes, les textes s’articulent autour d’un thème commun : le réductionnisme [1].
Chaque chapitre propose une alternative au réductionnisme, tout en y faisant une critique. À titre d’exemple, Alexander Federau, dans un premier chapitre très technique, explore les théories sur l’émergence et démontre les limites du réductionnisme épistémologique (c’est-à-dire le réductionnisme de l’explication et de la théorie) pour soutenir une théorie de l’auto-organisation comme antidote au réductionnisme. Dans une seconde contribution qui porte sur la philosophie des sciences, Michel Bitbol traite des questions...