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L’approche bioéconomique est définie dans cet ouvrage comme l’utilisation efficace et durable des bioressources. Ceci conduit à prendre compte toutes les ressources, existantes et possibles, dont on peut tirer un avantage économique, dans l’alimentaire, le non-alimentaire et les services, à optimiser les coûts de production en valorisant les coproduits / services et en bouclant les flux énergie et matière, enfin, à veiller à la durabilité dans la prise en compte des externalités sociales et environnementales.
L’ouvrage propose une transition vers une bioéconomie « forte » qui non seulement utilise toutes les propriétés de la biomasse (pas seulement énergétique pour les coproduits), mais de surcroît efface la notion de déchet. Il défend l’idée « que cette démarche est la plus adaptée pour obtenir une efficacité économique susceptible de rivaliser avec les produits pétrosourcés », et illustre son propos de nombreux exemples et pistes pour y parvenir.
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Il défend aussi une approche territoriale. Elle peut être illustrée par opposition à l’approche conventionnelle, comme le montre le tableau ci-dessous.
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Conventionnelle |
Territoriale |
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Économies d’échelle, spécialisation |
Diversification forte (y compris au sein des entreprises) |
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Standardisation (inputs et produits) |
Petites séries, ressources spécifiques |
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Marché mondial |
Marché local et clientèles de niche |
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Versatilité dans la combinaison des inputs en fonction des prix |
Relation au long terme, combinaison de ressources locales et interdépendance entre activités |
L’approche territoriale est avant ...
