La « fin de la guerre froide », loin d’être marquée par l’avènement d’un monde plus pacifique et solidaire, est marquée par un immense désordre géopolitique mondial et l’absence d’institutions et de procédures efficaces de régulation.
Montée de l’antagonisme Nord-Sud que souligne P. Kennedy qui plaide pour la création de nouvelles institutions supranationales.
Crise de l’Etat, écartelé entre la mondialisation et la montée des revendications identitaires qui, selon M. Touraine, ne peut trouver d’issue que dans la construction européenne…
Développement des tensions intérieures qui, selon G. Robin, ne peuvent être jugulées que par un raffermissement de l’Etat.
Trois lectures et un même diagnostic sur le désordre du monde assortis de recommandations qui, faute d’être pleinement convaincantes, ont le mérite de susciter la réflexion.
Les clés d'un monde bouleversé
Cet article fait partie de la revue Futuribles n° 199, juin 1995