La multiplication de projets autogérés et des réseaux d’entraide dans les pays industrialisés, témoigne de la déficience du marché et de l’État pour assurer le bien-être social, malgré leur propension naturelle à réglementer toujours plus de choses pour toujours plus de personnes. Joseph Hubert analyse ici la structure, les moyens et les buts de ces différents réseaux, pour tenter de cerner ce qui fait l’originalité d’un mouvement nouveau, sinon dans ses formes, du moins dans ses objectifs.
Sa réflexion l’amenant ensuite à s’interroger sur les milieux sociaux impliqués dans ce mouvement, l’auteur nous met en garde contre les dangers d’un nouveau type de croissance super-industrielle, recherché plus ou moins implicitement par certains de ces milieux et prône une économie duale équilibrée, tout en évoquant les douloureuses illusions susceptibles d’en naître.