Depuis près de 10 ans, aux niveaux français et européens, nous nous sommes faits les avocats inlassables de l’aménagement et de la réduction du temps de travail dans l’industrie.
De nombreux progrès en ce sens ont été faits, à l’étranger plus encore qu’en France. Nous continuons d’ailleurs d’oeuvrer dans ce sens dans le prochain numéro de Futuribles entièrement consacré à ce sujet, en expliquant notamment que les activités de services, et en particulier, les banques, devraient aussi s’engager dans cette voie. Mais pourquoi faut-il donc – en dehors de quelques raisons de tiroir-caisse – que quelques zélateurs s’emparent soudainement d’un sujet aussi complexe pour le réduire au niveau d’un slogan publicitaire, précisément dans un des rares cas – l’ouverture dominicale des commerces – où le » déménagement du temps de travail » proposé serait négatif, du triple point de vue économique, social et culturel ?
Presque jamais le dimanche
Cet article fait partie de la revue Futuribles n° 164, avr. 1992