Jean de Montgolfier nous fournit ici une estimation des conséquences sur la forêt française des tempêtes survenues en décembre 1999. Il montre que, si les dégâts ont été importants, ils ont été très inégaux selon les sols, les essences, la diversité et l’âge des arbres; en bref, selon l’attention qui avait pu être portée à l’écologie des « stations » forestières.
Le fait que les parcelles voisines aient beaucoup souffert et d’autres moins révèle l’utilité d’une gestion plus soigneuse des forêts. Espérons, nous dit en substance l’auteur, que cet événement accentuera l’indispensable prise de conscience des impératifs d’une écologie forestière.
Cet article fait partie de la revue Futuribles n° 251, mars 2000