Nous assistons à une profonde transformation des objectifs, des méthodes et de l’organisation de la violence qui n’opposent plus seulement des États mais voit s’estomper les oppositions classiques entre militaires et civils, entre privé et public, entre national et international, et finalement même entre guerre et paix…
Voici en substance le nouveau paysage que nous décrit Geneviève Schméder qui montre combien, sous l’impulsion des États-Unis, nous assistons à un phénomène de dérégulation générale qui n’est pas strictement limité à la sphère économique et qui engendre misère et injustice, sources à leur tour de violence.
Elle montre ainsi les effets négatifs de la politique économique et militaire des États-Unis qui ont cherché à tout prix à imposer leur hégémonie sur le monde, ce qui explique leur impopularité et la violence des attaques dont ils sont l’objet.
La catastrophe qu’ils viennent de subir les amènera-t-elle à revoir leur politique, une condition sine qua non à de nouveaux agencements institutionnels internationaux ? Telle est la question sur laquelle se conclut son article.
Cet article fait partie de la revue Futuribles n° 269, nov. 2001