À l’heure de la télévision numérique, de l’Internet et de l' » unimédia « , alors que tout semble accessible sans même se déplacer, y a t-il encore un avenir pour les musées ? À l’heure où les sciences et les techniques, dont les usages deviennent de plus en plus ambivalents, source d’espoirs mais aussi de craintes, les développements en la matière suscitent-ils le même engouement qu’à la » belle époque « , alors que régnait la foi dans le progrès ?
Et que peuvent, et sous quelles réserves et à quelles conditions, faire en la matière les musées des sciences et des techniques pour informer leurs visiteurs, les inviter au dialogue éminemment nécessaire entre science, technologie et société ?
Dominique Ferriot retrace ici leur évolution ou, mieux encore, leur adaptation aux besoins modernes de comprendre les évolutions en cours, de s’approprier ou de rejeter les nouveaux outils et d’en faire un usage souvent différent de celui pour lequel ils ont été conçus.
Les musées de sciences en Europe
Cet article fait partie de la revue Futuribles n° 327, fév. 2007