Extrait de l’article de Gérard Calot paru dans Futuribles n° 67, juin 1983.
Au lendemain de la deuxième guerre mondiale, la fécondité a atteint en France des valeurs très élevées (3,0 enfants par femme de 1946 à 1949), nettement supérieures à celles enregistrées après le premier conflit (2,6 en 1920 et 1921). Ensuite, la courbe de l’indicateur conjoncturel de la fécondité, qui résume (par addition) les taux de fécondité observés aux différents âges, descend un peu (2,7 de 1953 à 1958), puis remonte (2,9 en 1963 et 1964) sous l’effet de l’abaissement de l’âge au mariage. A partir de 1965, et pendant dix ans, on assiste ensuite à un véritable effondrement qui porte l’indicateur à 1,8 enfant par femme en 1976. Depuis lors, les évolutions sont hésitantes, avec des alternances de progressions et de replis.