Fidèle à la philosophie du Programme FAST, Riccardo Petrella souligne ici que les nouvelles technologies ne peuvent se diffuser que par appropriation sociale. Loin de se limiter à la compétition industrielle qu’elles provoquent, elles appellent des projets collectifs, comportant une forte dose d’innovation sociale. Méfions-nous d’une prospective de combat, à l’image des nouveaux «condottieres» industriels, qui ne ferait pas une juste place aux bâtisseurs de cathédrales, porteurs d’un grand projet de partage des connaissances et des ressources disponibles.
A la recherche d'un grand projet. Au delà du néo-mercantilisme triomphant
Cet article fait partie de la revue Futuribles n° 100, juin 1986