Actualités prospectives n° 147
Cet article fait partie de la revue Futuribles n° 147, oct. 1990
L’incertitude qui pèse sur l’avenir économique et politique du Maghreb continue de masquer un facteur d’optimisme : le fléchissement de la fécondité. Dès 1965, la Tunisie amorce sa transition démographique, suivie en 1970 par le Maroc, puis en 1975 par l’Algérie. Ce retard accusé par l’Algérie a été compensé par la plus forte chute de fécondité enregistrée en deux ans par un pays en développement : l’indice conjoncturel est en effet passé de 6,2 à 4,8 enfants par femme entre 1985 et 1987 (graphique 1). Malgré une évolution décalée dans le temps, ces trois pays ont franchi les mêmes étapes : retard du mariage chez les jeunes filles et apparition de la contraception quelques années plus tard.