Reconnaissons, demande Yoland Bresson, que le plein emploi au sens traditionnel (l’emploi salarié à temps plein et à durée indéterminée) est désormais un objectif illusoire et que la multiplication des emplois atypiques préfigure une organisation économique et sociale tout autre au sein de laquelle le participat devra remplacer le salariat.
En conséquence, plaide l’auteur, il faut radicalement réviser notre mode de répartition de la richesse et admettre que tous reçoivent – indépendamment de tout emploi – un revenu d’existence qui aura le double mérite d’assurer à chacun le minimum nécessaire et de contribuer à l’instauration d’un marché du travail plus flexible…
Du salariat au participat. Pour un revenu d'existence
Cet article fait partie de la revue Futuribles n° 139, jan. 1990