En dépit de ses engagements en matière de lutte contre le changement climatique après l’accord de Paris fin 2015, la Chine, malgré des efforts louables, a du mal à limiter ses émissions de gaz à effet de serre. Elle demeure le plus gros émetteur avec 22 % des émissions mondiales ; ses émissions ont augmenté de 1,7 % en 2017 (après avoir baissé en 2015 et 2016) et devraient croître de 4,7 % en 2018 (avec une fourchette d’incertitude de 2 % à 7,4 % [1]).
Les deux priorités du parti communiste chinois en matière d’énergie sont : 1) la garantie de disposer de l’énergie nécessaire à l’économie nationale ; 2) la réduction de la pollution atmosphérique qui a de graves conséquences sur la santé du peuple chinois (au moins trois millions de décès prématurés chaque année) et qui sape sa confiance dans le parti.
Source : Statista.
Pour répondre à ses besoins croissants en énergie, Pékin s’appuie sur lecharbon : la Chine est le premier producteur et le premier consommateur de charbon dans le monde. Elle abrite la troisième réserve de charbon de la planète, derrière les États-Unis et la Russie. Mais elle en consomme plus qu’ell...