• Calendrier des formations
• Informations et contact
• Catalogue des formations

Formation

Futurs de villes. Les villes et leurs acteurs au défi des transitions

9h00-9h15 – Petit déjeuner d’accueil

9h15-9h45 – INTRODUCTION GÉNÉRALE ET TOUR DE TABLE
Isabelle BARAUD-SERFATY, coordinatrice de la session, économiste et urbaniste, directrice d’Ibicity

9h45-11h15 – TRANSITION ÉCOLOGIQUE DES VILLES : VERDISSEMENT DES ACTEURS OU NOUVEAUX ACTEURS VERTS ?
Si la transition écologique semble désormais un objectif très consensuel, le consensus masque de multiples controverses, entre écologie radicale et écologie des petits pas, entre mise en œuvre par les institutions ou par des contre-pouvoirs, entre ceux qui ne veulent plus prendre l’avion (flygskam) et ceux qui, contre les GINKs (Green Inclinations, No Kids), assument encore de vouloir des enfants. Il est pourtant urgent de sortir des clivages pour être en capacité de répondre à l’urgence. Nous avons donc besoin d’aborder frontalement les débats clivants : croissance et décroissance, grands projets et petits projets, high-tech et low-tech, coût de la transition et coût de l’inaction, court terme et long terme… tout en s’assurant qu’ils ne nous figent pas collectivement dans l’inaction.
Florian DUPONT, cofondateur de Zefco, l’atelier de la ville en transition

11h15-11h30 – Pause

11h30-13h00 –TRANSITION DES MENTALITÉS : UN DÉCRYPTAGE À TRAVERS LES MODES DE CONSOMMATION
La transition des mentalités découle des transitions écologique (la prise de conscience écologique doit conduire à un changement des habitudes) et numérique (qui modifie les manières de travailler, d’apprendre, etc.), mais aussi de changements plus structurels, comme l’allongement de la durée de vie avec des impacts sur les (re)compositions familiales (cf.Petite Poucette de Michel Serres), les ressources disponibles pour se loger (au mieux on hérite à la retraite), le vieillissement de la population. Cette transition des mentalités se lit notamment dans la mutation des modes de consommation et des nouveaux imaginaires qui les sous-tendent, qu’il s’agisse de l’essor du commerce en ligne, des mutations de l’alimentation, des nouvelles manières de voyager. Quels concepts et quelles grilles de lecture permettent de se projeter ?
Fabienne GOMANT, directrice adjointe du pôle Opinion & Stratégies d’entreprise à l’Ifop

13h00-14h30 – Déjeuner en commun

14h30-16h00 – TRANSITION NUMÉRIQUES AURONT-ELLES LES CLEFS DES VILLES ?
Il ne faut pas jeter la transition numérique avec l’eau du bain de la smart city. L’entrée du numérique dans la société constitue une rupture anthropologique majeure, dont les effets vont au-delà de ceux de la seconde révolution industrielle pour se rapprocher de ceux provoqués par l’invention de l’imprimerie : changements économiques, politiques, mais aussi intellectuels, religieux, psychologiques. En l’espace de quelques années seulement, le numérique a consacré l’émergence d’un nouveau type d’acteurs dans la ville : les plateformes numériques, qui bousculent la manière d’habiter, de se déplacer, de travailler, ou de faire ses courses. Cette séquence visera à comprendre quelles sont les logiques d’action de ces plateformes et jusqu’où elles peuvent se rendre indispensables dans la délivrance des services aux habitants des villes.
Dominique BOULLIER, professeur des universités en sociologie à Sciences Po Paris et auteur de Puissance des plateformes numériques, territoires et souverainetés, 2^e édition, Paris : Sciences Po, juin 2022

16h00-16h30 – Pause

16h30-18h00 – LA GÉOGRAPHIE DES VILLES AU DÉFI DES TRANSITIONS : UN EXERCICE DE RELECTURE DES PERMANENCES
La compréhension des dynamiques climatiques d’un territoire a toujours influencé les formes urbaines et les paysages. Mais si ce cadre semblait inébranlable, le dérèglement climatique modifie profondément l’idée même de permanence et impose une relecture de nos milieux désormais en constante instabilité.
À Rome, la brise de mer ne parvient plus à rafraîchir le centre-ville. Annecy sera bientôt une des villes les plus chaudes de France. Comment dès lors réapprendre à lire les flux et les courants portés par la géographie pour inventer d’autres formes d’aménagements et explorer de nouvelles solidarités territoriales ?
Mathieu LUCAS, architecte DE, paysagiste concepteur, pensionnaire de la Villa Médicis 2018-2019