Réagissant aux scénarios esquissés par J.M. Bouissou, Shigenobu Suzuki souligne le rôle que pourrait jouer la décentralisation, en palliant, au niveau local, au déficit de confiance des Japonais à l’égard de la classe politique nationale et en permettant l’émergence de nouveaux leaders qui pèseront sur la recomposition du paysage politique.
Il souligne aussi le rôle des trois acteurs du « triangle d’airain » (partis, bureaucratie et entreprises) en insistant sur le pouvoir particulier du patronat et sur le rééquilibrage de pouvoirs entre les élites du triangle et la société civile.
La décentralisation, maître mot
Cet article fait partie de la revue Futuribles n° 216, jan. 1997