Forts de leur expérience au sein du CST (Conseil de la science et de la technologie) québécois, Hélène Tremblay et Alain Bergeron présentent ici un exemple original d’instance de conseil ayant trouvé sa place dans le processus de décision publique en science et technologie. Après un rappel historique de la naissance du CST, et une présentation de son mode de fonctionnement et de ses objectifs, les auteurs montrent comment cette instance véritablement indépendante apporte sa pierre aux nombreux débats contemporains dans le domaine scientifique. Ils soulignent en particulier les vertus qui fondent sa crédibilité auprès des gouvernements qui se sont succédé en ce domaine : sa composition diversifiée, l’indépendance de ses membres (qui siègent à titre personnel), le recours à une expertise extérieure et un secrétariat permanent particulièrement compétent.
Montrant comment le CST a pu influencer et améliorer la politique scientifique du Québec, les auteurs précisent les réflexions qui occupent aujourd’hui le Conseil, au premier rang desquelles figurent les relations science-société.
La fonction de conseil en science et technologie. Le cas du Québec
Cet article fait partie de la revue Futuribles n° 292, déc. 2003