La Belgique, dont l’économie est très ouverte sur le marché mondial, s’est trouvé obligée, à partir de 1980, de lutter énergiquement contre la détérioration rapide de ses finances publiques et, au premier chef, contre l’accroissement de ses dépenses sociales. La stratégie adoptée visait un triple but : améliorer la compétitivité des entreprises, assainir les finances publiques et endiguer la montée du chômage.
L. Fransman expose les mesures qui ont été adoptées pour y parvenir et procède à une évaluation critique de leurs impacts qu’il estime bénéfiques mais insuffisants, notamment en raison de l’absence de remise en cause de certaines dépenses… Il livre enfin quelques-unes des recommandations essentielles récemment produites par la » Commission Royale tripartite » chargée de réfléchir à un nouveau code de sécurité sociale pour conclue-dans la droite ligne de ces propositions-à l’inévitable refonte de l’ensemble du système belge de protection.
La sécurité sociale en Belgique. Des opérations de sauvegarde de grande envergure
Cet article fait partie de la revue Futuribles n° 92, oct. 1985