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L’environnement au prisme de la science-fiction. De la dystopie à la reconstruction du rapport homme-nature dans les sociétés postécologiques

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Cet article fait partie de la revue Futuribles n° 413, juil.-août 2016

Futuribles a lancé, dans ce numéro de l’été 2016, une « saga » sur les relations et apports de la science-fiction à la prospective, afin de discerner si, et dans quelle mesure, les auteurs de science-fiction ont eu une influence sur les imaginaires collectifs et sur les réflexions prospectives. Cet article de Corinne Gendron et René Audet constitue le troisième opus de la première série alimentant cette saga et porte sur les apports de la science-fiction dans le domaine de l’environnement.

Comme le montrent les auteurs dans un premier temps, la science-fiction permet de sortir des cadres théoriques habituels et de se projeter dans des univers très différents, en rupture complète avec le présent. S’agissant du rapport à l’environnement, elle propose ainsi diverses représentations des évolutions possibles des relations homme-nature, qui témoignent de la richesse de cette relation, mais aussi des risques et ruptures écologiques possibles. Plus concrètement, les auteurs proposent ensuite six variantes de scénarios de société « postécologique » puisées dans la science-fiction moderne : la nature ravagée, les poches de civilisation, les mondes artificiels (en réponse au désastre écologique), la terraformation / bio-ingénierie, la cybernature, et la symbiose inspirée du mythe de Gaïa. Ils soulignent en conclusion le rôle déterminant de la science-fiction pour la prospective, en tant que « laboratoire du futur » permettant d’exploiter tous les ressorts de l’imagination humaine et, d’une certaine manière, de penser et mettre en scène même l’impensable.

#Environnement. Ressources naturelles #Prospective #Science-fiction
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