L’article de Marie Mendras montre que la protection de l’environnement est, en URSS, généralement sacrifiée au profit des performances économiques. Le gaspillage des biens gratuits et les coûts indirects liés à la pollution ont entraîné l’émergence d’une conscience écologique qui peut difficilement s’exprimer face à l’appareil technocratique central.
Le progrès social et l’amélioration du cadre de vie souffrent, dans le régime soviétique, d’une démarche productiviste n’ayant sû intégrer une comptabilité du patrimoine et des procédures populaires d’arbitrage.