Lundi 9 juin, veille d’une nouvelle grande journée de mobilisation sociale, peut-être même d’une nouvelle semaine de galère pour les Français qui veulent travailler et, incidemment, les lycéens qui devraient, sauf boycott, passer les épreuves du bac. La société française, une fois de plus et depuis quelques semaines, est à demi paralysée, prise en otage par les fonctionnaires et assimilés qui veulent en découdre avec le gouvernement en raison, notamment, de son projet de réforme des retraites.
Triste démocratie
Cet article fait partie de la revue Futuribles n° 288, juil.-août 2003