S’appuyant sur de récentes recherches sociologiques, l’auteur discute certaines conclusions du rapport Guichard.
Primo, le changement d’échelle et la diversité croissante de la société rurale tendent à estomper les frontières entre les territoires, et à donner plus d’importance aux réseaux de relations économiques et sociales.
Secundo, la commune, trop petite, perd en partie son rôle de gestion mais ne perd pas pour autant ses autres rôles, et le maire demeure un personnage essentiel dans le réseau politico-administratif.
Tertio, les notables, dont on annonce la mort depuis un siècle, reprennent un rôle médiateur essentiel à un échelon intermédiaire entre la commune et le département.
Y a-t-il encore un pouvoir au village ? Trois réflexions à propos du rapport Guichard et des élections municipales
Cet article fait partie de la revue Futuribles n° 10, mars-avr. 1977