L’inauguration, lundi 22 janvier 2018, de la nouvelle plate-forme d’admission dans l’enseignement supérieur Parcoursup et l’amorce des premières crispations enseignantes autour de la réforme en cours permettent de poser un regard nouveau sur l’ouvrage de l’ancienne directrice de l’École normale supérieure publié début 2017. L’auteur n’y proposait certes pas expressément des « attendus » et des critères fixés par les universités pour examiner les vœux des étudiants, mais elle suggère la mise en place d’une ou deux années de « propédeutique » permettant la mise à niveau des bacheliers aux acquis les plus fragiles, ainsi que des réformes visant, à terme, une convergence entre Grandes Écoles et Université.
S’il peut sembler louable de souhaiter « les meilleures études pour le plus grand nombre », l’histoire de la dichotomie franÃ...