Bernard Cochemé rappelle d’abord l’ampleur de la catastrophe entraînée par la faillite de l’ancienne star qu’était Enron et nous explique ici les conséquences qu’une telle faillite peut entraîner pour les ayants droit des régimes de retraite par capitalisation.
Il nous invite, à cet égard, à bien distinguer les fonds de pension, notamment les fonds de pension à prestations définies qui, s’ils sont bien gérés, répartissent correctement les risques, et les fonds d’épargne, notamment ceux à cotisations définies dont les actifs financiers sont à peu près équivalents à deux trillions de dollars US.
L’auteur n’en souligne pas moins l’importance de la gestion des risques. Il montre à cet égard l’importance de la fiabilité des informations financières et donc celle des professionnels de la finance, en particulier les auditeurs qui, souligne-t-il, ne sont fort heureusement pas toujours aussi corrompus qu’ils semblent l’avoir été dans l’affaire Enron.
Il s’interroge néanmoins sur les dispositions nouvelles que se proposent de prendre le gouvernement américain et le Congrès pour mieux garantir les droits des salariés et des actionnaires.
Enron, les retraites et la gestion du risque financier
Cet article fait partie de la revue Futuribles n° 276, juin 2002