Pour préparer une sortie aussi positive que possible de la crise actuelle et mieux résister aux suivantes, les entreprises doivent se poser quelques questions vitales : quelle est leur agilité, leur capacité à prévenir ou déceler un changement dans leur environnement, à prendre les décisions qui s’imposent et passer à l’acte ? Comment renforcer les capacités à gérer le changement, même imprévu, donc à innover, voire à se réinventer ? Quelles sont les mesures les plus urgentes ? Les réponses à ces questions impliquent la prise en compte de certains facteurs immatériels [1], comme la capacité des pratiques actuelles à mobiliser suffisamment l’intelligence collective interne, celle des salariés, et l’externe, celle des fournisseurs, partenaires. La direction est-elle assez à l’écoute, a-t-elle construit les partenariats nécessaires, doit-elle en nouer d’autres compte tenu des nouvelles contraintes ?
L’évaluation du capital immatériel d’une organisation, capacité à créer de la valeur et rester viable, permet de répondre à ces questions si, toutefois, la direction concernée a suffisamment de sens autocritique pour se prêter à l’exercice – voilà déjà un important facteur immatériel ! C’est pour permettre un tel autodiagnostic que l’outil V3, « Vision, valeurs, volonté », a été élaboré à Futuribles [2] avec des ...