Février 1986 : l’ouverture du procès-fleuve de la mafia sicilienne à Palerme vient nous rappeler l’ampleur des activités illicites dans la société italienne. Un chercheur italien, Gino Martinoli, a lancé le défi de mesurer le poids économique de ce phénomène dans la société italienne. La tentative est hardie et controversée : c’est pourquoi le CENSIS, une fondation de recherches sur l’évolution de la société italienne installée à Rome, a décidé au printemps dernier de prolonger le débat en consacrant un numéro entier de sa revue mensuelle à ce thème. Nous rendons compte aujourd’hui de ces recherches, qui ont provoqué débats et polémiques en Italie, dans l’espoir qu’elles susciteront des travaux équivalents dans les autres pays européens.
Économie des activités criminelles en Italie
Cet article fait partie de la revue Futuribles n° 98, avr. 1986